26 janvier 1855 : Le suicide de Gérard de Nerval
Le grand écrivain et poète romantique est retrouvé pendu rue de la Vieille-Lanterne, à Paris, le 26 janvier 1855. Les journaux du lendemain lui rendent hommage, à commencer par La Presse, sous la plume de son vieil ami Théophile Gautier.
Le 28 janvier 1855, Le Figaro annonce à ses lecteurs :
« On nous apprend à l'instant une bien triste nouvelle : M. Gérard de Nerval, atteint depuis quelques années d'une affection cérébrale, vient de mettre fin à ses jours. »
Gérard de Nerval, de son vrai nom Gérard Labrunie, est né en 1808. Auteur de recueils de nouvelles et de poèmes (Les Filles du Feu, Aurélia), mais aussi de traductions (Faust de Goethe) et de récits de voyages (Voyage en Orient), il s'était imposé comme une figure majeure du romantisme.
Son suicide, à 46 ans, va causer une immense stupeur et une profonde tristesse dans le monde littéraire français. Son ami Edmond Texier écrit dans Le Siècle, au lendemain de la nouvelle :
« Au moment où je termine ces lignes, j'apprends la mort subite d'un camarade littéraire qui fut un des e...
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